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Elle craque elle n'y peut rien, une seconde tout va pour le meilleur
et celle d'aprés tout s'enfuie...
Je le vois bien elle essaie de faire des efforts, de prendre sur elle,
mais elle n'y peut rien c'est comme une vague qui la submerge, qui l'etouffe
sans lui laisser ni le temps, ni le droit de réagir.
Elle s'emporte, elle veut tout casser, s'en aller, partir ailleurs,
loin de la ou elle se trouve...
Elle s'étouffe, se deteste, s'emporte contre elle meme, mais
dés qu'elle aura un moment pour penser a autre chose,
le soleil réaparaitra devant les nuages c'est toujours comme ca et elle le sait,
elle se connait, elle est elle...
Mais elle arrive a se detester a se hair, a vouloir sortir de se corps, ou
plutot de cette tete dans laquelle elle ne se reconnait pas toujours,
c'est quelquechose de puissant et de douloureux a la fois,
ce n'est rien de dramatique, ou d'horrible, ca arrive a tout le monde
le genre de réaction qu'on ne comprend pas et qu'on souhaiterai
qu'elles soient tellement différentes de ce qu'elles sont...
Elle a l'air calmé, je sens sa respiration qui s'apaise,
esperons que ca aille mieux....
Elle...
Sa tete glisse et dodeline au son de la musique,
ses yeux verts et gris se perdent dans des pensées qu'elle
voudrait oublier, des pensées avec lesquelles
elle se bat chaque soir avant de s'endormir,
elle voudrait profiter, mordre a pleines dents dans ce qui s'offre a elle, mais elle n'arrive pas a profiter, elle ne peut que penser a avant...
Le soleil l'agace et la pluie la rend triste, rien ne la satisfait,
rien ne remplit le vide qu'elle ressent...
Sauf peut etre une voix, un sourire, mais la encore elle
se bat contre ca, contre le desir qu'elle a de se laisser glisser, de se laisser
prendre dans le miel et la chaleur de cette voix tel une mouche dans
la confiture...
Ses journées se ressemblent, rien ne vient troubler le train train quotidien,
elle
la regarde de facon mi-amusée, mi-desapointée,
elle ressemble a un général,
sous ses ordres son "équipe" file droit, ou alors a un chirurgien...Peut importe la métaphore... :)
Bercée par les paroles de la chanson, elle se laisse emporter ailleurs,
elle s'imagine etre dans la chanson, etre
la fille qui ramasse des jonquilles, ou encore
c
elle qui
paresse...
Le temps passe et ses jambes s'engourdissent, il faut qu'elle change de position,
qu'elle change d'air...
L'engourdissement se transforme en picotements désagréables qui l'obligent a sortir de sa léthargie, a entre ouvrir les yeux et finalement a aller s'installer ailleurs....