Il existerai un chateau dans le ciel....
Que celui qui le trouve m'y emméne...
L'inutilité, la sensation de ne servir a rien,
de ne rien pouvoir faire, d'être là, et de ne pouvoir
qu'être la, et encore....
Rien ne peut être dit, ne peut être fait,
c'est blasant...
Un arriére gout amer dans la bouche, cette sensation de calme...
Le calme avant la tempête....
Ca n'aura pas duré longtemps... comme elle a dit, on prend les
mêmes et on recommence, oui, on recommence tout,
même ce qui n'allait pas...
C'etait déjá epuisant avant, mais maintenant elle a l'impression
que tout prend de l'ampleur, elle se sent toute petite,
elle a l'impression de ne pas prendre de place, dans le sens
pas d'importance....
"C'est pas grave, elle peut attendre! ce n'est qu'elle...."
Je la regarde, je peux deviner ce qu'elle pense, ca se lit dans ses yeux,
elle s'en veut tellement de reagir comme ca... mais en même temps
c'est plus fort que tout, ca prend aux trippes, ca vide!
Mais une parole est une parole, elle ne m'en parle pas, et ne
m'en parlera pas, elle a fait un choix elle l'assumera jusqu'au bout même si
elle doit s'en rendre malheureuse.
Elle ne se complait pas la dedans, loin de là, mais elle ne peut plus faire demi-tour,
et n'en a certainement pas envie, je la connais trop pour pouvoir en douter.
Elle a l'air fatiguée, elle me regarde d'un air las, elle se demande pourquoi
est-ce qu'elle a toujours cette impression d'echouer dans tous les choix qu'elle
prend, comme si elle avait cette incapacité de faire les bons, l'impression
de faire partie de ces personnes qui se trompent toujours de chemin,
qui sont incapable de prendre un vrai choix, aussi douleureux soit-il....
"Je vais allez me coucher dit-elle, ca sert a rien d'attendre, il est
deja tard...."
je la regarde une derniére fois, lui souhaite une bonne nuit en esperant tellement
qu'elle se trompe dans ce qu'elle peut penser...
Retour au point de départ me dit-elle...
Au point de départ....?
Oui... on prend les mêmes et on recommence...
"Et je sors et je drague comme on crève,
avec tellement de choses à regretter, comme ta langue sur mes lèvres et mes mains sur tes poignets,
dis-moi que puis-je y faire si je ne sais faire que traîner, car tu es loin et moi je crève de ne pouvoir te toucher.
Et je sors et je drague comme on crève,
avec tellement d'envie à ravaler.
Mais si ma bite et mon coeur font grève, je peux très bien me toucher,
et si ma langue traîne par terre, je peux très bien l'avaler,
car tu es loin et moi je crève de ne pouvoir te baiser.
Mais si un beau jour je cède, pourras-tu me pardonner,
si un beau jour je m'achève dans l'infidélité, penses-tu que l'on se relève de tous ces corps si étrangers,
ou que l'on en crève, ça me ferait tellement marrer.
Et si l'envie m'envahit les lèvres, je peux très bien me lécher.
Et si ma langue traîne par terre, je peux très bien l'avaler.
Oh mon amour, je crève de ne pouvoir te toucher
Oh mon amour, je crève de ne pouvoir te baiser "
Miossec...