Elle
J'ai si peur que tu t'eloignes, si peur de te perdre,
mes doutes et mes angoisses s'agrandissent au fur
et a mesure que le temps passe et que je suis loin de toi.
J'ai un besoin presque vital de te sentir pres de moi,
de te voir, de te toucher.
J'ai peur de te faire fuir avec ce desir d'etre rassuree en permanence...
Ca me fait peur de me voir dependante de quelqun,
de dependre de ce que tu dis, de ce que tu fais, de ce que tu ressens.
(...) Nous tournons les pages a l'improviste...
Tout est improvisation... les pas sur le sol, les sourires dans la rue,
les regards qui se perdent, les mains qui s'effleurent...
Ce qui nous tourne dans la tete, et nous obsede,
le genre de choses qui nous eloigne et celles qui nous rapprochent...
Je me demande aujourd'hui ce que nous avons en commun,
le besoin de toi semble injustifie et pas reciproque,
je manque de toi et de tendresse.
Je manque de surete et de confiance,
les reperes sur le sable s'effacent avec le temps,
Elle, elle ou encore eLLe s'eloignent et disparaissent,
les coins s'arrondissent, les ombres demeurent...
Et pourtant je compte sur toi plus que sur quiquoncque,
le genre de truc qui me fait lever la nuit...
Je connais bien ce sentiment,
ces doutes, ces soupirs, ces regards dans le vide
et ces interminables questions...
Mais tu es la, pourvu que ca dure...
Dans la vie normale...
Il y a des rideaux aux fenêtres,
des murs aux jardins...
Des cernes sous les yeux,
des coins dans les chambres...
La pluie sur les toits,
le froid dans le dos...
Des mains qui caressent,
et des mots qui claquent...
Dans la vie normale,
Il y a des ombres au sol,
des nuages dans le ciel...
Des matins douleureux,
des nuits trop courtes...
Des calins qui rassurent,
des regards qui blessent...
Des paroles qui calment,
et des soupirs qui chatouillent...
Elle parle comme l'eau des fontaines
Comme les matins sur la montagne
Elle a les yeux presque aussi clairs
Que les murs blancs du fond de l'Espagne
Le bleu nuit de ses rêves m'attire
Même si elle connaît les mots qui déchirent
J'ai promis de ne jamais mentir
À la fille qui m'accompagne
Au fond de ses jeux de miroirs
Elle a emprisonné mon image
Et même quand je suis loin le soir
Elle pose ses mains sur mon visage
J'ai brûlé tous mes vieux souvenirs
Depuis qu'elle a mon cœur en point de mire
Et je garde mes nouvelles images
Pour la fille avec qui je voyage
On s'est juré les mots des enfants modèles
On se tiendra toujours loin des tourbillons géants
Elle prendra jamais mon cœur pour un hôtel
Je dirai les mots qu'elle attend
Elle sait les îles auxquelles je pense
Et l'autre moitié de mes secrets
Je sais qu'une autre nuit s'avance
Lorsque j'entends glisser ses colliers
Un jour je bâtirai un empire
Avec tous nos instants de plaisirs
Pour que plus jamais rien ne m'éloigne
De la fille qui m'accompagne
On s'est juré les mots des enfants modèles
On se tiendra toujours loin des tourbillons géants
Je prendrai jamais son cœur pour un hôtel
Elle dira les mots que j'attends
Elle sait les îles auxquelles je pense
Et l'autre moitié de mes délires
Elle sait déjà qu'entre elle et moi
Plus y a d'espace et moins je respire
Francis Cabrel...
Il suffit qu'elle pense a lui pour que ca aille...
Une veritable drogue...
L'homme de sa vie? Qui sait...
Le pére de ses enfants? Elle aimerait...
Il a tout...
Tout ce qu'elle aime, tout ce qu'elle veut...
Elle ferait tout pour le garder...
Quelqu'un lui a demandé si elle cherchait a être la femme parfaite,
non a-t-elle répondu... la plus magique seulement... :)
"Elle sait les Iles auquelles je pense et l'autre moitié de mes delires...
Elle sait déjá qu'entre elle et moi plus il y a d'espace et moins je respire...."
Un bouquet jaune comme le soleil,
et un grand sourire... ;)
"Moi j'aimerai un film en super 8, avec soleil, flou artistique..."
Il fait gris, la pluie martéle les carreaux, un temps comme elle aime,
un temps qui repose.
Envie de rien a part peut être se glisser sous la couette et
s'endormir...
Il lui manque, ca fait vide...
C'est épuisant cette impression qu'elle a de tourner en
rond et de n'avoir rien a dire, de ne vivre
qu'a travers lui,
il faut qu'elle se secoue un peu,
elle le sait, elle manque d'energie,
et encore plus aujourd'hui...
Si je n’avais pas l’air si prude
Si le savoir-vivre n’était
Chez moi une telle habitude
Si je n’étais pas si secret
Si avant de parler sept fois
Ma langue n’allait rotative
Si je ne comptais pas mes doigts
Pour éviter toute dérive
Si chez moi les bonnes manières
N’étaient pas si envahissantes
Je les écraserais par terre
Avec une force ahurissante
Si je n’accrochais à mes tempes
Deux impeccables favoris
Si je n’éteignais pas la lampe
Lorsque j’ôte mes dessous gris
Si je ne rougissais pas tant
Si je frémissais un peu moins
Si par plaisir de temps en temps
Je m’accordais un petit joint
Si ma vie était moins parfaite
Si j’avais le goût du danger
Si je savais faire la fête
Et juste un soir te déranger
Si j’acceptais de prendre part
Aux discussions grasses et salaces
Pour moi aussi avoir ma part
Du gâteau le plus dégueulasse
Si j’arrivais de ma campagne
Avec mes gros sabots merdeux
Si je me baladais en pagne
Avec des airs libidineux
Si je te regardais de haut
Si je te prenais par derrière
Si j’atteignais les idéaux
De ceux qui cassent les barrières
Si je n’avais plus peur de rien
Si je ne craignais plus personne
Je pourrais te dire : allez viens
Je t’emmène en Sierra Leone
Avec class et virilité
Je décrocherais du plafond
L’abat-jour couleur voie lactée
Pour te l’offrir
Mais mon grand malheur c’est qu’avec
Des si on peut aller très loin
Sans eux je me retrouve à sec
Je ne fais rien je ne fais rien
Je ne fais rien je ne fais rien
Mais alors rien ce qui s’appelle
Rien
(Jeanne Cherhal)
Douze fois par an,
Réguliérement
Elle se tort de douleur, se mord
Les doigts dans son lit
Etouffant ses cris..
Elle a mal
Ce mal vif et lourd la tient nuit et jour,
C'est ca être une femme un être
De chair et de sang,
C'est beau et pourtant
Ca fait mal
Que faut il donc faire, pour que de ses fers,
De se jou qui d'elle se joue...
Elle se delivre seul dans son givre,
Elle a froid....
Ses larmes améres, gouttes d'eau de mers
glissent et coulent le long de son coup...
Douleur abhorrée quand vas-tu filer...
Elle a mal,
Son ventre est en feu, un volcan fievreux
Qui cri a sa place les mots les angoisses
Que ses lévres taisent
Alors dans sa braise elle a mal...
Douze fois par an, regulierement elle se tort de douleur,
se mord les doigts dans son lit
etouffant ses cris....
Elle a mal...
Jeanne Cherhal...